Louis Nicollin est mort à la suite d’un malaise cardiaque ce jeudi 29 juin, le jour de ses 74 ans. Il laisse derrière lui une famille, une entreprise, le MHSC, ses supporters et toute une région qui a été bercé par les coups de gueules et les coups d’éclats d’un président hors du commun.
Il va y avoir beaucoup de monde pour ses funérailles ce mardi 4 juillet à la cathédrale Saint-Pierre de Montpellier. Ses proches, ses amis, qu’ils viennent du monde du football, de la politique, du cinéma, tous seront là pour se rappeler à la mémoire de celui qu’ils appelaient « Loulou ». Le déferlement de réactions est à la hauteur de l’importance de Nicollin. L’homme était pudique, il se confiait peu. Le dessinateur Dadou avait consacré une bande-dessinée au personnage de Loulou. Vous pouvez relire notre entretien avec lui. Quelques confidences glissées à certains journalistes sur sa vie personnelle, mais pas grand chose. On pense au film sur sa vie qui ne sortira jamais. George Frêche, l’ancien maire de Montpellier décédé en 2010 et grand ami de Louis Nicollin avait eu droit à son documentaire. Pas Louis.
Oui, il va nous manquer à nous aussi. Louis, c’est une partie de notre enfance, nos premiers souvenirs devant la télé ou dans les travées du stade de la Mosson. Louis, on s’en souvient toujours sur le banc de touche, avec sa couverture en plein hiver. On se souvient aussi qu’il râlait auprès de l’arbitre pour qu’il siffle au plus vite la fin du match quand Montpellier était devant au score. C’était le dernier président-fondateur d’un club de Ligue 1 encore en activité. Une page du football français vient de se tourner.
En attendant mardi, les supporters de la Paillade se sont rassemblés ce week-end. Ils ont rendu eux aussi hommage à leur président. C’était samedi, autour du stade de la Mosson.